baie

Saint-Brieux - Maison de la Baie (Carberon) - (19km/+156/-234m)

Avant de quitter Paimpol en bus direction Saint Brieuc, un petit café au bistrot préféré de Hamid, où les habitués vont et viennent en échangeant un ou deux mots bourrus avec la serveuse.

22 arrêts aux noms originaux, nous serpentons le long de la côte en compagnie de quelques ados et aînés.

Saint Brieuc c'est la grande ville, quelle chance, il y a une biocoop immense pas loin de notre chemin... De quoi trouver les ingrédients pour nos prochains repas sur les petites plages dont nous rêvons déjà, plus quelques abricots bien mûrs pour tout de suite maintenant !



Le GR34 quitte vite les grands axes et leurs massifs fleuris pour longer une petite rivière coulant en direction du port du Légué. Le soleil est revenu. De petits restaurants bordent les quais. Ça sent les vacances. Le premier bistrot est complet, nous nous rabattons sur un petit gastro qui sert un magnifique gigot d'agneau sur écrasée de pommes de terres et petits légumes du sud. Pleins d'énergie nous nous élançons vers la côte, à la rencontre du vaste océan.


Nous traversons la zone portuaire où quelques hommes réparent des filets ou des bateaux au milieu de hangars pleins d'odeurs de mer. Quelques escaliers plus loin, nous sommes dans la forêt et rejoignons la baie suivante, bordée de petits cabanons qui dominent la mer.



C'est marée basse, nous marchons sur le fond de la mer dans une immense étendue de sable et d'algues, cueillant au passage un peu de salicorne pour agrémenter nos prochains repas.

Notre sentier part vers le lointain fond de la baie, pour rejoindre l'autre côté qui semble si proche... Sensation qui nous rappelle le Camino dos faros un an plus tôt !


Nous longeons la réserve naturelle qui protège les espèces fragiles vivant dans l'estran, plantes supportant l'eau salée, comme la lavande des mers à la délicate couleur mauve.

Une panneau évoque la vie de la baie au début du siècle : courses de chevaux, démonstration d'aéroplane (Bériot lui-même s'est posé là avant sa première traversée de la Manche), chemin de fer du second réseau.
Le soleil tape, nous sommes desséchés, toutes nos bouteilles sont vides... Un petit détour par le village d'Yffiniac nous amène chez un algérien bavard qui nous vend de l'eau bien fraîche, le plus simple des bonheurs.
Enfin nous passons sur l'autre rive, et cherchons un lieu propice pour notre première nuit. Pas évident...


Et soudain nous trouvons un petite clairière près d'une ancienne cabane qui semble abandonnée. Tente montée, nous nous posons pour admirer le coucher du soleil.
